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Avec Asile, Club Célest nous plonge dans un univers à la croisée de la pop, du jazz et de la chanson française. Ce titre, manifeste intime sur la dépression, ouvre son second EP comme une confession portée par des claviers planants et une basse groovy. L’artiste explore les souvenirs qui hantent, ces « zones d’opacité » qui emprisonnent et dont elle cherche à s’affranchir.

À travers une écriture sensible et immersive, elle nous invite dans sa « Ville Fantôme », un espace musical qui oscille entre ombre et lumière. Influencée par Joni Mitchell, Steve Lacy ou encore Bonnie Banane, Club Célest brise les conventions et s’émancipe des structures traditionnelles. Ce nouvel opus, presque entièrement en français, témoigne d’une vulnérabilité assumée et d’une volonté de transformation.

Chaque morceau de l’EP est une pièce de vie, racontant un cheminement vers la réconciliation avec soi-même. Éruption, en duo avec Amaurie, célèbre la sororité entre chanteuses, tandis que Au Dedans évoque le plaisir féminin dans une ode lancinante et féministe. Avec Poupée, Club Célest aborde le poids de la culpabilité liée à l’adultère féminin, tandis que Arthur clôt l’EP sur une note solaire et libératrice.

Forte d’une formation au Conservatoire et d’un parcours aux côtés d’artistes comme Ladaniva et L’Impératrice, elle continue d’explorer et de fusionner les genres avec audace. Sur scène, son univers prendra vie le 20 mai à la Boule Noire, pour une performance où se mêleront groove, poésie et introspection.

Avec Asile, Club Célest amorce un voyage musical où l’émotion se fait cathartique. À travers cet EP, elle transforme ses tourments en mélodies et nous invite à embrasser nos propres ombres pour mieux s’en libérer. Un projet puissant et sincère, à découvrir sans attendre.