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Quelques mois après la découverte des ossements du petit Émile, les investigations se poursuivent au Haut-Vernet. Les enquêteurs de la section de recherches de Marseille viennent de mener de nouvelles fouilles et saisi une imposante jardinière près de la chapelle du village. Les autorités, convaincues d’une intervention humaine, continuent d’explorer toutes les pistes, et de nouvelles auditions vont être menées. ActuaNews vous en dit plus sur les derniers rebondissements dans l’affaire…

Retour des enquêteurs sur les lieux du drame

Une nouvelle opération au Haut-Vernet
Après plusieurs mois d’absence, les forces de l’ordre sont revenues dans le hameau où Émile a disparu en juillet 2023. Jeudi 13 mars, les enquêteurs de la « cellule Émile », sous la direction de la section de recherches de Marseille, ont passé plusieurs heures sur place, fouillant minutieusement les abords de la chapelle Saint-Pancrace. Cette nouvelle intervention témoigne de la détermination des autorités à élucider les circonstances du drame quelques mois après avoir retrouvé les ossements à proximité du hameau.

Une saisie intrigante : une jardinière sous examen
Selon les informations de BFMTV et BFM DICI, les gendarmes ont emporté une grande jardinière en bois, initialement placée devant la chapelle pour empêcher le stationnement de véhicules. Ce bac, qui contenait un rosier, a été vidé avant d’être transporté pour expertise. À ce stade, les raisons précises de cette saisie demeurent inconnues, mais les enquêteurs espèrent y trouver des éléments susceptibles d’éclairer l’affaire.

Une enquête qui se focalise sur l’hypothèse criminelle

Vers la confirmation d’une intervention humaine
Depuis plusieurs semaines, les autorités privilégient la thèse selon laquelle Émile n’a pas pu disparaître seul. Les expertises réalisées sur ses ossements et vêtements ont révélé la présence d’un ADN étranger à sa famille, renforçant ainsi l’idée d’une implication extérieure. « Qu’il y ait un auteur, cela ne fait quasiment plus aucun doute », confie une source proche du dossier. Toutefois, la nature de cette intervention – accidentelle ou criminelle – reste à déterminer.

Auditions et pistes en cours d’exploration
Dans le cadre de leurs investigations, les enquêteurs poursuivent les auditions. Les gendarmes ayant été les premiers à arriver sur les lieux lors de la disparition du garçon sont appelés à témoigner à nouveau, dans l’espoir de recueillir des détails inédits. Par ailleurs, des lettres anonymes reçues depuis le début de l’affaire font l’objet d’un examen minutieux, certaines ayant conduit les forces de l’ordre à effectuer des vérifications bien au-delà du sud de la France.

L’église du Haut-Vernet au cœur des investigations

Un lieu de culte scruté avec attention
Située à moins de cent mètres du domicile des grands-parents d’Émile, la chapelle du Haut-Vernet suscite désormais un intérêt particulier de la part des enquêteurs. Selon certaines sources, l’édifice était régulièrement fréquenté par la famille de l’enfant, qui y venait chaque jour pour prier et chanter des cantiques grégoriens. L’opération menée le 13 mars aurait été décidée après la réception d’informations jugées pertinentes.

Une lettre anonyme à l’origine des fouilles ?
Les récentes investigations pourraient avoir été motivées par un courrier anonyme reçu par les enquêteurs. Ce n’est pas la première fois que des pistes émergent à la suite de telles lettres, mais celle-ci semble avoir retenu particulièrement leur attention. Dans ce contexte, les autorités examinent scrupuleusement chaque élément, cherchant à comprendre si la chapelle et ses abords pourraient avoir joué un rôle dans la disparition du petit garçon.

L’affaire Émile continue de mobiliser les enquêteurs, qui multiplient les efforts pour faire la lumière sur cette tragédie. La saisie d’une jardinière et les nouvelles fouilles menées au Haut-Vernet attestent d’une avancée dans l’enquête. Les autorités, désormais convaincues d’une intervention humaine, poursuivent les vérifications et auditions pour identifier les circonstances exactes de la disparition de l’enfant.