Un projet semé d’embûches dès le départ

Un long chemin avant sa diffusion

La série Cruel Intentions, inspirée du film de 1999, a connu de nombreux obstacles avant même de voir le jour. Initialement développée pour Freevee en 2021, elle a finalement été transférée sur Prime Video en 2023. Ce n’était d’ailleurs pas la première tentative d’adaptation télévisée du film : en 2016, NBC avait commandé un pilote, avant d’abandonner le projet. De même, une préquelle envisagée par la chaîne Fox n’a jamais été concrétisée.

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Cette trajectoire mouvementée laissait présager des difficultés quant à son avenir. Malgré des ambitions élevées et un casting attractif, la série n’a pas su convaincre suffisamment pour mériter une seconde saison.

Un casting prometteur mais un accueil mitigé

L’adaptation télévisée de Cruel Intentions réunissait une distribution composée de Sarah Catherine Hook, Zac Burgess, Savannah Lee Smith, Sara Silva, John Harlan Kim, Khobe Clarke, Sean Patrick Thomas et Brooke Lena Johnson.

Les créateurs du film original, Neal H. Moritz et Roger Kumble, avaient repris du service en tant que producteurs exécutifs, ce qui laissait espérer un retour réussi dans l’univers sulfureux qui avait tant marqué les spectateurs en 1999. Cependant, malgré ces efforts, l’engouement du public n’a pas été au rendez-vous, rendant impossible le renouvellement pour une deuxième saison.


Une modernisation de l’intrigue qui n’a pas séduit

Un cadre universitaire au lieu du lycée new-yorkais

Contrairement au film original qui se déroulait dans un lycée huppé de New York, la série Cruel Intentions prenait place à Manchester College, une université proche de Washington D.C. L’intrigue suivait des étudiants issus de l’élite, où fraternités et sororités dictaient la hiérarchie sociale.

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Les protagonistes, Caroline Merteuil et Lucien Belmont, deux demi-frères et sœurs ambitieux et manipulateurs, tentaient de conserver leur pouvoir au sein de cet environnement compétitif. Un scandale impliquant des rituels de bizutage menaçait de bouleverser l’équilibre du système universitaire, les poussant à user de tous les moyens pour préserver leur statut, quitte à manipuler Annie Grover, la fille du vice-président des États-Unis.

Des thématiques modernes mais une exécution décevante

L’ambition de cette version était de transposer le cynisme et la perfidie du film culte dans un contexte contemporain, en abordant des thématiques actuelles comme la pression sociale des réseaux d’influence, le pouvoir des élites étudiantes et les scandales universitaires.

Cependant, malgré cette volonté de modernisation, la série n’a pas su retrouver le charme vénéneux et l’impact du long-métrage original. Là où Cruel Intentions (1999) marquait par son esthétique raffinée et son scénario inspiré des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos, cette nouvelle mouture n’a pas réussi à captiver le public de la même manière.



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