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Cinq ans après Mirages, JB Dunckel (AIR) et Jonathan Fitoussi reviennent avec Mirages II, un album porté par des réminiscences du krautrock et de l’ambient. Le clip de Ghost Town, réalisé par Deyan Parouchev, plonge dans une atmosphère immersive, entre rêve et illusion. Découvrrez la vidéo sur ActuaNews…

Une collaboration unique entre deux géants de la scène électronique

Des personnalités musicales qui s’entrelacent et s’épanouissent

C’est un véritable voyage sonore qui s’amorce avec Mirages II, le deuxième opus de la collaboration entre JB Dunckel et Jonathan Fitoussi. Après un premier album, éponyme, sorti en 2019, les deux musiciens ont su approfondir leur alchimie créative pour proposer un univers plus subtil et plus riche. Leur complicité musicale se fait encore plus manifeste ici, avec des compositions qui se déploient et s’enchevêtrent dans une sorte de danse aérienne. À l’écoute de ce nouvel album, on perçoit nettement les influences de chacun des artistes, mais, au-delà des personnalités distinctes, une véritable galaxie sonore prend forme, dont les contours s’effritent et se transforment à chaque titre.

Un esprit électronique façonné par des rythmes minéraux

L’album s’imprègne de sonorités électroniques indissociables des grands maîtres du genre, mais il puise aussi son inspiration dans un rythme terrien et presque géologique. Des échos du krautrock allemand des années 70 se mêlent à une pulsation solide et mécanique. Ghost Town, l’un des premiers morceaux à être révélé, en est un parfait exemple. Le titre fait ressentir la froideur d’un espace dénué de chaleur humaine, mais dans cette froideur, l’élan hypnotique et répétitif des machines dégage une beauté étrange, presque envoûtante. Ce mélange de rythme implacable et de sonorités planantes constitue la colonne vertébrale de l’album.

Un album à la croisée des époques et des émotions

Réminiscences du passé et quête d’un avenir incertain

Les premières notes de Mirages II invitent à un plongeon dans un espace-temps étrange. On y trouve une musique à la fois nostalgique et avant-gardiste, où chaque titre semble naviguer entre passé et présent. L’album évoque une époque révolue, à travers des réminiscences du krautrock et de l’ambient des années 70, tout en donnant l’impression de flotter hors du temps. L’écoute de morceaux comme Atlantica ou Tanzanite transporte l’auditeur dans un état de lévitation, comme si la musique pouvait nous faire suspendre le temps. Ce genre de sensation émane de la collaboration entre Dunckel et Fitoussi, dont les morceaux se fondent dans un tout aussi homogène qu’intrigant.

Le clip de « Ghost Town » : Un voyage visuel hypnotique

Réalisé par Deyan Parouchev, le clip de Ghost Town illustre parfaitement l’atmosphère de l’album. Entre rêve et illusion, le visuel nous plonge dans un monde irréel, où l’environnement semble tout à la fois familier et déstabilisant. Le clip, à l’instar de la musique, crée un décalage entre la réalité et l’imaginaire. Les images se succèdent avec fluidité, comme des visions floues mais intenses, où se mélangent des paysages désertiques, des figures sans visages et des atmosphères d’un autre monde. Ce contraste entre l’inconnu et le connu trouve sa résonance dans la musique de Ghost Town, où l’électronique se nourrit d’un rythme à la fois mécanique et humain. La vision de Parouchev complète le tout en apportant une dimension visuelle complémentaire qui met en lumière les sonorités de l’album.

Avec Mirages II, JB Dunckel et Jonathan Fitoussi créent un univers sonore hypnotique, à la croisée de plusieurs influences musicales. Le clip de Ghost Town incarne parfaitement cette atmosphère singulière, plongeant l’auditeur et le spectateur dans un monde suspendu entre rêve et réalité. Une œuvre fascinante à découvrir absolument.