Un projet confidentiel qui se révèle enfin

Un tournage mené dans la plus grande discrétion
Entre Anna (2019) et DogMan (2023), Luc Besson a discrètement réalisé un film inédit : June & John. Ce long-métrage a vu le jour dans un contexte particulier, puisque son tournage s’est déroulé en plein confinement, en 2020, majoritairement à Los Angeles.

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Ce projet, longtemps resté dans l’ombre, n’a été financé que par le réalisateur lui-même et sa femme, Virginie Besson-Silla, via leur société EuropaCorp. Il marque ainsi une rupture avec les productions ambitieuses auxquelles le cinéaste nous avait habitués.


Une romance aux allures de cavale effrénée
June & John met en scène deux personnages que tout oppose. John, enfermé dans une routine morne, voit son existence bouleversée par June, une jeune femme pétillante et avide d’aventure. Leur rencontre les entraîne dans un périple mouvementé, marqué par la passion et l’imprévu.

L’histoire prend un tournant décisif lorsque June décide de braquer le patron de John, les propulsant dans une cavale haletante. Ce scénario n’est pas sans rappeler l’énergie et la fougue de Thelma et Louise, référence incontournable du road movie.


Une approche cinématographique atypique

Un film tourné avec les moyens du bord
Contrairement aux superproductions qui ont fait la renommée de Luc Besson, June & John repose sur un budget restreint et une mise en scène épurée. Toutes les prises de vues ont été réalisées avec un iPhone, une technique de plus en plus prisée par certains cinéastes.

Ce choix rappelle d’autres productions récentes, comme 28 ans plus tard de Danny Boyle, également tourné avec un smartphone. Cette approche confère au film une esthétique brute et immersive, renforçant l’intimité du récit.


Un casting porté par de jeunes talents
Pour incarner les personnages principaux, Luc Besson a fait appel à deux jeunes comédiens encore peu connus du grand public : Matilda Price et Luke Stanton Eddy. Leur alchimie à l’écran promet de donner vie à cette histoire d’amour tumultueuse.

Avec cette distribution inédite et une réalisation atypique, June & John s’inscrit dans une nouvelle dynamique pour le réalisateur français, qui semble vouloir explorer d’autres formats narratifs et esthétiques.



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