Un retour marquant pour une figure incontournable du cinéma

Une annonce hautement symbolique

Le Festival de Cannes a officialisé ce mardi la nomination de Juliette Binoche en tant que présidente du jury de sa 78ᵉ édition, qui se tiendra du 13 au 24 mai 2025. Cette désignation revêt une dimension particulièrement symbolique : quarante ans après avoir fait ses débuts sur la Croisette avec Rendez-vous d’André Téchiné en 1985, la comédienne revient dans un rôle prestigieux, succédant à la réalisatrice américaine Greta Gerwig.

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Une actrice aux multiples facettes

Juliette Binoche, lauréate de l’Oscar pour Le Patient anglais en 1997, a construit une carrière impressionnante, alternant films d’auteurs et productions grand public. Elle a collaboré avec de grands noms du septième art, de Michael Haneke (Code inconnu, Caché) à Abbas Kiarostami (Copie conforme), en passant par David Cronenberg (Cosmopolis), Olivier Assayas (Sils Maria) et plus récemment Tran Anh Hùng (La Passion de Dodin Bouffant). Sa filmographie éclectique témoigne d’une curiosité artistique sans limites et d’une fidélité aux réalisateurs qui ont jalonné son parcours.


Une présidence dans la lignée des grandes figures féminines du Festival

Une lignée prestigieuse

Avec cette nomination, Juliette Binoche rejoint un cercle restreint de femmes ayant présidé le jury du Festival de Cannes. Avant elle, de grandes actrices et réalisatrices ont occupé ce poste, de Sophia Loren (1966) à Jane Campion (2014), en passant par Isabelle Huppert (2009) et Cate Blanchett (2018). Une reconnaissance qui célèbre une artiste engagée, à la carrière riche et aux multiples récompenses.

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Une artiste engagée

Outre son talent d’actrice, Juliette Binoche s’est illustrée par ses engagements pour des causes humanitaires et écologiques. Militante pour les droits de l’homme en Iran, l’éducation et l’environnement, elle a récemment pris la tête de l’Académie du Cinéma Européen pour défendre la diversité et la liberté d’expression dans le monde du cinéma. Le Festival de Cannes a d’ailleurs salué cette implication en rappelant que son engagement rappelle celui d’Olivia de Havilland, qui avait défié les studios hollywoodiens dans les années 1940 avant de devenir la première femme présidente du jury en 1965.


Une présidence sous le signe de l’émotion et de la transmission


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