Dans Maria, Angelina Jolie s’immerge dans le rôle de la légendaire soprano Maria Callas sous la direction de Pablo Larraín. Ce film, qui clôt une trilogie de portraits féminins iconiques du XXe siècle, dévoile les dernières années de la diva à Paris, entre passion pour la scène et quête de soi. Découvrez la nouvelle bande-annonce sur ActuaNews…
L’Obsession de la Scène : La Vie de Maria Callas à Travers les Yeux de Jolie
Un retour intense sur la scène de Maria Callas
Dans Maria, Angelina Jolie prête sa grâce et son intensité à l’illustre Maria Callas, l’une des voix les plus vénérées de l’opéra. Le film réalisé par Pablo Larraín explore les derniers jours de la soprano, se retirant dans une solitude parisienne après une vie de gloire et de tumultes médiatiques. Dans le premier extrait dévoilé par Netflix, Callas, incarnée par Jolie, se livre : « Une exaltation, une ivresse », confie-t-elle lorsqu’on lui demande ce que ressentir sur scène signifie pour elle. Pour Callas, il n’y a jamais eu de vie hors des planches ; la scène est son univers, sa raison de vivre, sa seule liberté.
Une obsession explorée dans un cadre intimiste
En retraçant la fin de vie de Callas, Larraín crée un espace où l’intimité et le mystère se mêlent, dévoilant la fragilité d’une femme autrefois adulée, aujourd’hui confrontée à elle-même. Jolie incarne cette complexité avec une aisance presque magique, capturant à la fois la beauté froide et la passion dévorante de Callas. Le réalisateur utilise des plans serrés, souvent baignés d’une lumière tamisée, pour illustrer cette introspection douloureuse et rendre hommage à la femme derrière la diva, celle que peu ont eu l’occasion de connaître.
Une Trilogie de Femmes Iconiques : Larraín et ses Portraits de Légende
Un regard captivant sur les figures féminines du XXe siècle
Maria s’inscrit dans une trilogie de portraits féminins de Larraín qui explore l’icône publique et le personnage privé, une vision déjà perceptible dans Jackie (2016) et Spencer (2021). Après Jackie Onassis et Lady Diana, c’est désormais Maria Callas qui prend vie sous sa caméra, chaque portrait mettant en avant des femmes prises dans le tourbillon de leur célébrité, tout en luttant contre leurs propres démons. Larraín a su capter avec finesse l’aura singulière de chaque figure, offrant des récits intenses où s’entremêlent grandeur et vulnérabilité.
Des interprétations marquantes et saluées
Les premiers opus de cette trilogie ont valu des nominations aux Oscars pour Natalie Portman dans Jackie et Kristen Stewart dans Spencer, récompensant ainsi les performances captivantes de ces actrices dans des rôles si singuliers. Le défi était de taille pour Jolie, qui doit se mesurer à l’image mythique de Maria Callas, une artiste complexe et exaltée. Selon les critiques, notamment celle de Stephanie Bunbury de Deadline, Angelina Jolie offre ici une prestation « presque magique », rendant hommage à la diva par une incarnation d’une beauté douloureuse, entre élégance aristocratique et fragilité émotionnelle.
Une Distribution et une Production de Haut Niveau pour un Film Singulier
Des figures emblématiques aux côtés de Jolie
En plus de Jolie, Maria rassemble une distribution talentueuse, notamment Pierfrancesco Favino, Alba Rohrwacher, Valeria Golino, Kodi Smit-McPhee et Haluk Bilginer, offrant ainsi un casting diversifié qui enrichit le récit et participe à la construction d’un univers complexe et riche. Chaque acteur contribue à restituer le monde singulier de Callas, une existence tissée de succès et de solitude, de passion pour la musique et de douleur personnelle. Les producteurs Juan De Dios Larraín, Jonas Dornbach, Lorenzo Mieli et Pablo Larraín, quant à eux, garantissent une production ambitieuse, reflétant les standards d’excellence et de minutie qui caractérisent cette trilogie.
Une sortie anticipée pour marquer les esprits
Le film sortira dans certaines salles américaines le 27 novembre, avant sa diffusion mondiale sur Netflix le 11 décembre. Cette stratégie de lancement confirme les attentes de la production, qui espère attirer un large public, composé aussi bien de cinéphiles que de fans de l’opéra. Netflix, qui a investi dans ce projet d’envergure, semble parier sur le succès de ce biopic intimiste, renforcé par l’engouement pour les films biographiques et le talent d’Angelina Jolie dans un rôle aussi poignant.
La Mélancolie d’une Diva, Entre Passion et Solitude
Une performance qui touche au cœur de l’humanité
À travers ce biopic, Angelina Jolie fait revivre une Callas profondément humaine, marquée par une soif inassouvie de grandeur qui, finalement, la laisse plus isolée que jamais. Les critiques louent la capacité de l’actrice à capter cette dualité : une femme sublime mais tourmentée, une icône capable d’émouvoir des salles entières mais en quête constante d’une reconnaissance personnelle qu’elle semble ne jamais atteindre. Cette incarnation en dit long sur l’essence même de l’artiste : une personnalité en quête d’immortalité à travers l’art, même au prix de sa propre stabilité.
Un hommage au pouvoir dévorant de la scène
Avec Maria, Larraín et Jolie rendent hommage à ce pouvoir presque mystique de la scène, où chaque représentation est une forme d’oubli de soi et de communion avec le public. Cette série de portraits féminins s’achève donc sur une note tragique et puissante, laissant entrevoir les sacrifices d’une vie dédiée à l’art, et les souffrances souvent cachées derrière la gloire et le succès. En retraçant les dernières années de Maria Callas, le film met en lumière le prix d’une passion insatiable et d’une quête de soi, deux traits qui semblent avoir marqué toutes les héroïnes de Larraín.
Avec Maria, Pablo Larraín livre un portrait saisissant de Maria Callas, sublimé par la performance intense d’Angelina Jolie. Ce biopic intime et mélancolique promet de captiver les spectateurs et de marquer l’histoire du cinéma biographique.
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