La célèbre société de jouets Mattel et le studio d’animation primé Aardman (à qui l’on doit « Chicken Run » et « Wallace & Gromit ») s’associent pour développer une nouvelle série en stop-motion de « Pingu ». Le charmant pingouin espiègle, déjà apprécié des générations passées, revient sur nos écrans avec un projet visant à séduire autant les enfants que les adultes. ActuaNews vous en dit plus…
Un partenariat prometteur entre deux géants de l’animation
Un retour attendu pour Pingu, icône de l’animation
Pingu, le petit pingouin espiègle qui a marqué les esprits depuis sa première diffusion en 1990 sur la BBC, s’apprête à faire son grand retour. Ce personnage, créé par Otmar Gutmann dans les années 1980, a su conquérir des générations de fans grâce à son humour visuel, ses facéties, et bien sûr, son célèbre cri « Noot Noot ! ». Aujourd’hui, Mattel, qui a acquis Pingu via l’achat de HIT Entertainment en 2011, s’associe au studio Aardman pour relancer ce classique en stop-motion.
Pour les amateurs d’animation, l’association de Mattel et Aardman est une véritable promesse. Aardman, connu pour son expertise en stop-motion avec des productions légendaires comme Shaun le Mouton ou Wallace & Gromit, est en effet le partenaire idéal pour offrir à Pingu une nouvelle vie. Josh Silverman, directeur des franchises de Mattel, a exprimé son enthousiasme en ces termes : « Vous ne pourriez pas rêver d’un mariage plus parfait ». Cette collaboration vise non seulement à ressusciter la magie de Pingu, mais aussi à l’inscrire dans une nouvelle ère où adultes et enfants peuvent partager cette expérience ensemble.
Un projet ancré dans la « new-stalgia »
Le retour de Pingu s’inscrit dans une stratégie que Mattel appelle « new-stalgia », un concept basé sur la résonance émotionnelle qu’ont certaines franchises à la fois pour les parents et leurs enfants. Silverman explique que cette approche consiste à créer des séries qui permettent aux adultes de revivre des moments de leur propre enfance tout en découvrant l’univers avec leurs enfants.
Un exemple récent de cette stratégie est le reboot de Barney’s World, diffusé depuis le 14 octobre, qui fait appel à la nostalgie des parents tout en étant novateur pour les plus jeunes. Cette double lecture permet à Mattel de capturer l’attention de deux générations simultanément. « Nous voulons que les adultes et les enfants puissent regarder ensemble et s’amuser ensemble », précise Silverman. Le retour de Pingu semble s’inscrire dans cette dynamique, offrant aux parents l’opportunité de revisiter un personnage qu’ils connaissaient dans leur enfance tout en le faisant découvrir à leurs propres enfants.
La recette du succès de Mattel dans l’ère post-Barbie
Une collaboration avec les meilleurs créatifs
La collaboration entre Mattel et Aardman reflète la volonté de Mattel de s’entourer des meilleurs créatifs pour donner vie à leurs franchises emblématiques. Après le succès retentissant du film Barbie réalisé par Greta Gerwig, qui a généré plus d’un milliard de dollars au box-office, Mattel continue de miser sur des partenariats artistiques de qualité pour produire du contenu à la fois divertissant et émotionnellement engageant.
Toutefois, Silverman est clair sur le fait que chaque projet doit être évalué de manière indépendante, sans nécessairement chercher à répliquer la magie de Barbie. « Ce que nous ne voulons surtout pas faire, c’est comparer ou opposer nos projets », a-t-il affirmé. Pingu est un projet qui se tient par lui-même, avec une histoire et un public bien différents. Mais en collaborant avec Aardman, Mattel démontre qu’ils savent s’entourer de talents capables de transformer des idées en succès.
Un engagement sur la qualité du contenu
L’un des aspects clés de la stratégie de Mattel repose sur l’attention portée à la qualité du contenu, plutôt que de chercher à tout prix à capitaliser sur le succès d’un projet précédent. Cette philosophie a été au cœur de la réussite de Barbie, et Silverman confirme qu’elle continuera de guider les futurs projets de la marque. « Nous travaillons avec les meilleurs créatifs qui ont une véritable connexion avec le projet », explique-t-il. Dans le cas de Pingu, l’association avec Aardman garantit une production soignée et un respect de l’essence originale du personnage, tout en introduisant des éléments qui parleront aux nouvelles générations.
L’implication d’Aardman dans le projet, avec Sarah Cox et Alan Thorpe à la tête du développement pour le studio, est un gage de qualité. Ils seront accompagnés par Sidney Clifton, Rob David et Melanie Shannon pour Mattel Television Studios, assurant une supervision créative conjointe et une production fluide.
Les enjeux d’un retour aux racines : Pingu face aux défis du marché moderne
S’adapter à un paysage médiatique en pleine transformation
Le retour de Pingu s’inscrit dans un contexte où le marché de l’animation pour enfants évolue rapidement. Les plateformes de streaming ont bouleversé les habitudes de consommation, et il est désormais essentiel pour des marques comme Mattel d’adapter leurs stratégies pour rester pertinentes. La diffusion de cette nouvelle série est un pas de plus vers l’adaptation des contenus au numérique, tout en capitalisant sur la reconnaissance mondiale d’un personnage adoré.
Pingu pourrait bien devenir une série emblématique pour une génération d’enfants qui n’a jamais connu la télévision linéaire. Le choix de la stop-motion, une technique chère à Aardman, donne également une touche unique au projet, en offrant un contraste bienvenu avec l’omniprésence de l’animation numérique.
Un contenu transgénérationnel pour unir les familles
Au-delà des défis commerciaux, l’objectif principal de ce retour est de créer un contenu transgénérationnel, capable de rassembler les familles autour d’un même écran. C’est là où réside la véritable force de cette collaboration entre Mattel et Aardman : proposer un divertissement qui parle à tout le monde. Que vous soyez un enfant découvrant les aventures de Pingu pour la première fois ou un adulte redécouvrant un personnage de votre enfance, cette nouvelle série promet d’être une expérience joyeuse et inclusive pour tous.
Le retour de Pingu sous la houlette de Mattel et Aardman marque un moment excitant pour les fans de longue date comme pour une nouvelle génération de spectateurs. En misant sur la « new-stalgia » et une collaboration avec un studio aussi créatif qu’Aardman, Mattel prouve une nouvelle fois sa capacité à se réinventer tout en s’appuyant sur ses succès passés. Les amateurs de stop-motion et de petits pingouins farceurs peuvent donc se réjouir : Pingu est prêt à conquérir à nouveau le cœur du public.
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