Dix-neuf investisseurs déçus portent plainte contre les monteurs du projet et contre les influenceurs et les personnalités publiques dont l’humoriste Kev Adams dans le cadre de l’affaire du projet de film « Plush ». Les investisseurs allèguent des promesses non tenues, pointant du doigt le financement participatif à travers des NFT et l’absence du film au box-office. ActuaNews.Fr vous en dit plus…
Le Projet Plush : Des Promesses de Rendements Mirobolants laissent des Investisseurs Amers »
Le projet de film d’animation « Plush », vanté par de nombreuses personnalités sur les réseaux sociaux, tourne au scandale. Dix-neuf investisseurs ont décidé de porter plainte après avoir investi plus d’1 million d’euros dans le projet qui promettait des rendements alléchants. Pour devenir co-producteur, les participants devaient acheter un NFT représentant un nounours virtuel, mais le film n’a jamais vu le jour, laissant les investisseurs sans retour sur leur investissement.
La Plainte et ses Motifs :
Selon nos confrères de RMC, les plaignants déposent une plainte pour abus de confiance, pratique commerciale trompeuse et recel. L’avocate des investisseurs, Maître Emma Leoty, précise que la plainte vise non seulement les initiateurs du projet mais aussi les personnalités publiques, dont Kev Adams, qui ont activement fait la promotion du film sur les réseaux sociaux. L’objectif est d’obtenir un remboursement pour les investisseurs tout en dénonçant la promotion agressive du projet.
La Prévention sur le Pouvoir des Influenceurs :
Maître Emma Leoty souligne l’importance de la prévention quant au pouvoir des influenceurs dans la promotion de projets financiers. Elle estime que les personnalités publiques auraient dû informer le public des risques potentiels liés à l’investissement. Elle plaide en faveur d’un cadre législatif robuste pour protéger les consommateurs des pratiques trompeuses.
Réponse des Initiateurs du Projet :
L’homme à l’origine du projet, Fabien Tref, défend son initiative en affirmant qu’il n’y a eu aucune fausse promesse et que les NFT ont été livrés. Il nie avoir promis des rendements, mentionnant seulement la possibilité de profits. Malgré l’échec du projet, Tref suggère que le film pourrait encore voir le jour. L’affaire pose des questions sur la régulation nécessaire pour encadrer les projets financés par le biais de personnalités publiques et du financement participatif.
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