Quatre mois après la disparition d’Emile, l’enquête se tourne vers le numérique, qui pourrait très rapidement nous offrir des révélations. ActuaNews.fr vous en dit plus…
Des « Cibles » et des pistes d’investigation qui peuvent tout changer dans l’affaire
Une centaine de gendarmes ont été déployés dans la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) pour mener de nouvelles investigations dans le cadre de la disparition d’Émile, un enfant de 2 ans et demi porté disparu depuis près de quatre mois. Au moins une dizaine de maisons ont été perquisitionnées au Vernet, et des perquisitions ont également eu lieu dans le secteur de Digne-les-Bains.
Ces perquisitions font suite à une série d’investigations déjà en cours et visent à perquisitionner les maisons de personnes déjà entendues dans l’enquête. Au total, une trentaine de « cibles, » comprenant des habitations, ont été visées par les enquêteurs. Pour le moment, il n’y a ni suspect identifié, ni garde à vue.
Les enquêteurs ont particulièrement axé leur attention sur les supports numériques, saisissant des ordinateurs et d’autres appareils. Le volet numérique de l’affaire est à nouveau exploré, avec le renfort de la COMCyberGEND, une unité militaire spécialisée dans le traitement de données informatiques.
Ces perquisitions massives, touchant de nombreuses maisons, indiquent que l’enquête cherche à examiner tous les éléments en rapport avec la disparition d’Émile. Le petit garçon a été vu pour la dernière fois le 8 juillet 2023, lorsqu’il a échappé à la surveillance de sa famille au Haut-Vernet alors qu’il jouait dans le jardin de la maison de ses grands-parents. La disparition a eu lieu en fin d’après-midi dans un secteur montagneux.
L’enquête se poursuit pour tenter de résoudre le mystère de la disparition d’Émile et de le retrouver sain et sauf.
Pourquoi viser les supports numérique?
Les enquêteurs ne veulent pas abandonner l’affaire et surtout élargir au maximum le champs des possibles. Si certains des gendarmes explorent la piste d’une disparition de l’enfant qui aurait eu lieu quelques jours avant, et non pas lors du signalement aux autorités, une autre équipe s’occupe donc de la partie numérique.
De plus en plus, sur ce que l’on appelle le Dark Web, de nombreux réseaux pullulent sur la vente d’être humain, et cette piste de l’enlèvement pour de l’argent reste l’une des pistes privilégiées par les enquêteurs.
En savoir plus sur ActuaNews.fr
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.







