Les géants de la musique, dont Universal Music Group, lancent une action en justice contre la start-up Anthropic. Cette dernière, soutenue financièrement par Google, est accusée de violation des droits d’auteur pour avoir utilisé ses systèmes d’intelligence artificielle générative pour extraire des paroles d’artistes sans rémunération. ActuaNews.fr vous en dit plus…

Majors Vs IA: Un Procès Qui Promet d’être Coûteux

Trois maisons de disques majeures, Universal Music Group, ainsi que les labels indépendants Concord et ABKCO, portent plainte contre Anthropic, réclamant jusqu’à 150 000 dollars par chanson utilisée sans autorisation des ayants droit. Les plaignants possèdent les droits de stars telles que Beyoncé, Daft Punk et Mick Jagger, ce qui pourrait se traduire par des dizaines de millions de dollars en jeu.

Les Paroles au Cœur du Conflit :

Les maisons de disques affirment qu’Anthropic a utilisé son chatbot « Claude 2 » pour extraire des réponses contenant des « textes entiers ou des portions importantes » de chansons bien connues. L’accusation porte également sur le fait qu’Anthropic a utilisé du contenu protégé par des droits d’auteur sans rémunérer les éditeurs, les auteurs ou les propriétaires de droits d’auteur.

Une Tendance Croissante de Plaintes :

Cette action en justice s’inscrit dans une tendance croissante de poursuites judiciaires lancées par des créateurs contre des entreprises d’IA générative. Récemment, George R.R. Martin et d’autres écrivains ont poursuivi OpenAI, accusant l’entreprise d’avoir utilisé leurs œuvres pour créer ChatGPT. De nombreuses autres plaintes ont également été déposées contre OpenAI et ses concurrents.

Des Répercussions dans l’Industrie :

Universal Music Group a utilisé son influence pour demander aux plateformes de streaming, telles qu’Apple et Spotify, d’empêcher les applications d’IA d’utiliser leurs morceaux. Les maisons de disques cherchent actuellement des solutions pour permettre aux IA génératives d’utiliser leurs données, notamment la signature d’accords de licences pour nourrir leurs algorithmes. La décision de ce procès pourrait avoir un impact significatif sur l’utilisation de l’IA dans le domaine de la musique.