Après l’incident qui a secoué le monde du football, Jennifer Hermoso, la footballeuse espagnole, dépose une plainte contre Luis Rubiales, le patron de la fédération espagnole, pour un baiser non consenti.
Un Baiser Non Consenti qui Fait Scandale
Le monde du football espagnol est secoué par une affaire de baiser non consenti. Jennifer Hermoso, joueuse émérite de l’équipe nationale espagnole, a déposé une plainte contre Luis Rubiales, le président de la fédération de football espagnole, après avoir été victime de ce baiser forcé, survenu peu après la victoire de la Roja féminine à la Coupe du Monde.
Le Dépôt de Plainte : Une Étape Cruciale
Ce dépôt de plainte était une condition essentielle pour que le parquet puisse poursuivre Luis Rubiales pour « agression sexuelle ». L’enquête préliminaire avait été ouverte fin août suite à l’indignation internationale suscitée par cet incident. Désormais, les poursuites judiciaires vont pouvoir être engagées rapidement, selon les informations fournies par le parquet espagnol.
Le Contexte : Un Baiser Contesté
Le baiser en question a eu lieu quelques minutes après la victoire de l’équipe féminine espagnole lors de la Coupe du Monde à Sydney le 20 août. Luis Rubiales avait embrassé Jennifer Hermoso sur la bouche sans son consentement, provoquant ainsi un tollé mondial. Cet acte avait suscité des appels à la démission de Rubiales, mais ce dernier avait refusé, qualifiant le baiser de « petit bisou consenti » et accusant un « faux féminisme » de lui faire un procès.
Suspension de Luis Rubiales
Le 26 août dernier, la FIFA a suspendu Luis Rubiales « de toute activité liée au football au niveau national et international » pour une durée de 90 jours, dans l’attente des développements des procédures en cours.
Réactions des Joueurs et de la Classe Politique
Les joueurs de l’équipe nationale masculine espagnole de football ont critiqué fermement le « comportement inacceptable » de Luis Rubiales, désormais suspendu de ses fonctions à la fédération. De plus, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a salué le geste des 23 championnes du monde, qui ont déclaré qu’elles ne porteraient plus le maillot de l’équipe nationale si la direction de la fédération de football n’était pas changée. Cette affaire a ainsi mis en lumière les enjeux d’égalité entre les sexes dans le monde du sport et au-delà.
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