Le projet du film Plush, soutenu par des personnalités de premier plan, vire au cauchemar pour 15 investisseurs qui ont décidé de porter plainte. Les accusations portent sur des pratiques commerciales trompeuses, des abus de confiance et de l’escroquerie. ActuaNews.fr vous en dit plus

Il y a un an, Kev Adams était le visage du film Plush, un projet d’animation pour lequel il avait été engagé. La particularité de ce projet résidait dans son financement participatif, où tout le monde pouvait devenir co-producteur en investissant dans des NFT (jetons non fongibles). Cependant, malgré les efforts de promotion déployés par plusieurs célébrités, le film n’a jamais réussi à être produit, laissant les investisseurs dans l’incertitude quant à la récupération de leur argent.

En effet, environ 700 investisseurs ont acheté des NFT pour un montant d’au moins 1250€ chacun. Ces investisseurs se voyaient promettre la possibilité de participer aux choix artistiques du film, notamment dans le scénario. Le film devait atteindre 50 000 ventes de NFT pour passer à la phase de production, où Kev Adams, ainsi que d’autres personnalités telles que Gérard Darmon, Éric Judor, Audrey Lamy, Gims, Dadju et Camille Lellouche, auraient pu prêter leur voix aux personnages.

Cependant, à ce jour, le film n’a toujours pas dépassé la phase de production, laissant les investisseurs sans nouvelles et risquant de perdre leur mise initiale. Les espoirs s’amenuisent d’autant plus que l’entreprise Illuminart, basée à Dubaï et en charge du projet, n’a pas renouvelé sa licence commerciale, expirée en février.

Depuis que cette affaire a été révélée, de nombreux médias ont pointé du doigt Kev Adams, associant son nom à l’arnaque. Cependant, l’acteur est sorti du silence il y a quelques mois pour clarifier sa position. Il affirme n’avoir rien touché pour promouvoir le film et rappelle qu’il aurait été rémunéré uniquement s’il avait été engagé pour jouer un rôle dans le film. Il insiste sur le fait qu’il n’est pas impliqué dans les aspects financiers ou organisationnels du projet.

L’affaire Plush continue de faire des remous alors que les investisseurs trompés se tournent vers la justice pour obtenir réparation. Selon nos confrères de RMC, 15 Investisseurs ont décidé de porter plaintes afin d’obtenir réparation. Les circonstances entourant ce projet suscitent des interrogations sur les pratiques de financement participatif et soulèvent des questions sur la responsabilité des personnalités impliquées dans la promotion du film. Les enquêtes en cours devront déterminer les responsabilités et les éventuelles suites judiciaires à donner à cette affaire.