Dans ce poignant journal intérieur de la première année d’invasion de l’Ukraine par la Russie, Sofia Andrukhovych tente de nommer et d’exprimer ce qui n’a pas de nom, ce qui se trouve bien au-delà de la perception humaine : ce dont il est effrayant de parler, ce qui se dérobe.  

     L’autrice part à la recherche des liens entre des fragments de réalités déchirés par la guerre et la violence, et un désir d’esquisser et d’observer les phénomènes et les réactions de la conscience humaine face à des événements traumatisants. On est ainsi confronté à une multitude de rencontres et de personnages, d’histoires et d’expériences humaines, de combinaisons incompréhensibles de drames et de tragédies, de manifestations comiques ou ridicules, d’empathie et de tendresse. Dans ces circonstances a priori inhumaines, tout ce qui est humain se manifeste plus profondément et plus pleinement.

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     Au final, il semble que les choses mêmes qui détruisent les vies établies et la conscience révèlent l’essence de l’être humain – sans défense et faible, mais si assoiffé de vie et de la présence des autres à ses côtés. Traduit de l’ukrainien par Irina Dmytrychyn. 

Sofia Andrukhovych est une écrivaine ukrainienne. Elle est l’autrice de plusieurs romans et d’essais. Son roman Felix Austria (Éditions Noir sur Blanc, 2018) a remporté le Prix du livre ukrainien 2014 décerné par la BBC et, en 2015, elle a reçu le prix Joseph Conrad-Korzeniowski. 


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